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Les créations imprimées en 3D par Stratasys et Materialise électrisent la Paris Fashion Week
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Le 25 janvier 2013 par CAO.fr

Minneapolis, MN ; Rehovot, Israël ; Louvain, Belgique, Janvier 2013

Stratasys, fabricant de premier plan d'imprimantes 3D et de systèmes de production pour le prototypage et la production, et Materialise, société belge pionnière en matière de logiciels et de solutions pour la fabrication additive, ont annoncé aujourd'hui que le résultat de leur collaboration dans le domaine de l'impression 3D sera dévoilé sur les podiums de la Paris Fashion Week à l'occasion du défilé haute couture Iris van Herpen, « VOLTAGE ».


(Cliquez sur l'image pour l'agrandir)

La collection présentée par la créatrice hollandaise Iris van Herpen comprend onze pièces, dont deux ensembles imprimés en 3D, notamment une jupe et une cape stylisées. Ces éléments ont été créés en collaboration avec l'artiste, architecte, designer et professeur Neri Oxman du Media Lab du MIT*, et imprimés en 3D par Stratasys. Une robe complexe a également été créée en collaboration avec l'architecte autrichienne Julia Koerner, actuellement chargée de cours à l'UCLA de Los Angeles, dont l'impression 3D a été réalisée par Materialise. Cette pièce est la seconde créée en collaboration avec Julia Koerner et la neuvième avec Materialise.

La jupe et la cape imprimées en 3D ont été réalisées grâce à la technologie d'impression 3D multi-matériaux Objet Connex unique de Stratasys, laquelle permet d'imprimer une large gamme de propriétés de matériaux en une seule séquence d’impression. Ainsi, tant les matériaux rigides que souples peuvent être intégrés à la création, ce qui s'avère crucial au niveau du mouvement et de la texture de la pièce. Comme l'explique Neri Oxman: « les possibilités en termes de souplesse et d'élasticité ont été pour nous une source d'inspiration pour la conception d'une « seconde peau », une sorte d'armure en mouvement. Ainsi, nous avons pu non seulement concevoir la forme du vêtement, mais aussi son mouvement. Les possibilités exceptionnelles offertes par ces nouvelles technologies nous ont permis de réinterpréter la tradition de la couture en tant que « tech couture », où du code vient se substituer aux délicates broderies et coutures réalisées à la main ».

Iris Van Herpen ajoute: « je pense qu'il est important pour la mode de se projeter au-delà de la simple consommation, elle doit toujours se renouveler et permettre au créateur de s'exprimer. C'est pourquoi mon travail est inspiré par des idées abstraites et utilise des techniques nouvelles, sans se limiter à réinterpréter des idées anciennes. Je trouve le procédé d'impression 3D fascinant, car je suis persuadée que les habits que nous portons aujourd'hui seront un jour produits à l'aide de cette technologie, ce n'est qu'une question de temps. De plus, cette manière si différente de fabriquer des pièces, en apposant une couche après l'autre, constituera une grande source d'inspiration pour l'apparition de nouvelles idées ».

Selon Iris van Herpen, l'idée de collaborer avec Neri Oxman lui est venue après avoir vu au printemps dernier sa collection « Etres Imaginaires : Mythologies du Pas Encore » – imprimée en 3D grâce à la surprenante technologie d'impression 3D multi-matériaux de Stratasys - dans le cadre de l'exposition Multiversités Créatives au Centre Pompidou, Paris. Neri Oxman explique que cette collaboration constitue dans une large mesure le prolongement de la série :

« Ce projet a permis d'opérer la transition des « Êtres imaginaires » vers des « Êtres portables », des mythes que l'on peut porter. La collection originale comprend 18 prototypes pour le corps humain imprimés en 3D par Stratasys, inspirés du « Livre des êtres imaginaires » de Jorge Luis Borges. Ce sont des améliorations de l'humain inspirées par la nature, mais qui ne peuvent pas se porter. Pour la collection Iris Van Herpen présentée à la Paris Fashion Week, il était important que la série passe à l'étape supérieure. Il s'agissait non seulement de formes et de matériaux, mais aussi de mouvement et de portabilité. Il s'agissait d'un nouveau défi pour moi et mes collègues : le professeur W. Craig Carter (département de la science des matériaux et de l'ingénierie) et Keren Oxman. L'idée de concevoir des algorithmes capables de faire correspondre un mouvement physique et le comportement d'un matériau à une forme géométrique et une variation morphologique sur une surface portable sans coutures et continue, nous a réellement stimulé ».

Iris Van Herpen, Julia Koerner et Materialise ont continué à tester les limites de l'impression 3D avec cette robe, prouvant encore une fois que les règles ordinaires ne s'appliquent pas lorsque la mode et la haute technologie s'allient. Pour la collection de la saison antérieure « Hybrid Holism », ils ont pour la première fois utilisé les machines de stéréolithographie Mammouth de Materialise pour réaliser une robe semi-transparente surprenante, comparée par un spectateur à du miel liquide. Pour cette collection, ils étaient prêts à relever des défis encore plus importants et ont utilisé un nouveau matériau expérimental pour la création d'une robe souple et flexible d'une complexité étonnante. La texture de la pièce, semblable à la dentelle, a été créée avec une précision extrême à l'aide de lasers (un procédé connu sous le nom de frittage laser), ce qui aurait été impossible à réaliser sans cette technologie. 

Julia Koerner explique: « Ma collaboration avec Materialise pour la robe imprimée en 3D destinée au défilé haute couture 2013 Iris van Herpen « Voltage », révèle une structure géométrique complexe, générée de façon paramétrique. L'objectif de la structure architecturale est de superposer plusieurs couches de fines lignes tissées qui animent le corps de façon organique. L'exploitation des limites de calcul associées à la technologie émergente de frittage sélectif au laser d'un nouveau matériau flexible, permet d'intégrer à la création de mode des effets voluptueux et énigmatiques. De nouvelles possibilités ont surgies, notamment l'élimination des coutures ».

Après leur passage au Paris Fashion Show, la jupe et la cape seront exposées au Media Lab du MIT.


Plus sur Stratasys : www.materialise.com